Aucune crème avec facteur de protection requis
C’est l’été. Adolescente à Montréal, l’été voulait dire liberté. « Bye, les parents, je pars au parc, je reviens au souper »! Fini l’école, bonjour les amours naissants, je patrouille ma ville à ma guise à vélo, en métro ou à pied. Tant à faire. Tant à voir. Tant à découvrir. Je vivais mon été gloutonnement, au sein d’une joyeuse bande sans équité… Plus de gars que de filles, d’où le choix des amoureux!
Je me découvrais ou plutôt je découvrais l’effet sur les garçons de mes mini-jupes. La vie était éternelle. Je n’avais peur de rien. Je ne méfiais de rien non plus, d’ailleurs. Et les expériences ont commencé à me façonner. Perdue dans un musée ou une bibliothèque, je décrochais du temps pour découvrir l’enchantement que me procure la culture. Je ressentais les vertiges du premier baiser et je rêvais de la vie adulte pour enfin parcourir le monde.
Je suis devenue adulte, trop d’horizons s’offraient à moi. La question n’était pas qu'est-ce qui est possible, mais plutôt qu'est-ce que je veux vraiment?
Vous et moi avons marché sur les sentiers choisis ou imposés. On s’est « modelé » aux impératifs de la vie étudiante, et plus tard de la famille, de la carrière. On a passé plus « d’examens » par la vie quotidienne que durant toutes nos études!
Et nous sommes un peu à plat par suite d’années d’adaptation.
C'est l'été
Trois mois de soleil, de plage, de forêt ou de bitume, c’est selon.
Pause. Voilà la meilleure chose à faire, et la plus saine sans doute.
Offrez-vous cette relâche, à l’heure, à la journée, à la semaine ou un mois d’arrêt. Le moment est venu de souffler un brin.
Je rencontre tant de gens épuisés, en panne de motivation et même d’estime de soi. Des gens de bonne volonté qui flirtent avec la détresse, pourtant capables de grandes choses. Ils sont accolés au mur de l’épuisement, l’esprit de décision comateux.
Allez, rêver!
Rêvez si fort de vacances que vos doigts subiront l’attraction du clavier téléphonique pour réserver au moins une nuitée dans un petit hôtel au bord d’un lac, en forêt, n’importe où loin d’un Walmart, d’une autoroute ou d’un chantier de construction.
Suivez votre corps et laissez-le marcher puis laissez-le s’asseoir sur un banc et contemplez le genre humain. Ça fait réfléchir.
Prenez du temps cet été pour vous évader. C’est un moyen sûr de reconstruire un corps bousculé par le stress, de rafraîchir un cerveau bouillonnant, et d’apaiser un cœur qui bat aux échéanciers.
L’équilibre de vie n’est pas une option. C’est un « must »!
La destination vacances: vous
Sur une terrasse, au bout du quai ou en surveillant vos enfants, respirez à fond.
- Qu’est-ce qui est important? Delà
- Que voulez-vous? Delà
- Dites-le. Delà
- Agissez d’ici l’automne…
Un pas, une note écrite, une conversation, une simple action dans VOTRE direction. Les moments de vérité avec vous-mêmes deviendront vos cadeaux de l’été.
Essayez. C’est plus rafraîchissant qu’une douche en temps de canicule. Soulagement garanti!
---------------
Avertissement : Le bonheur peut donner le vertige... à consommer sans restriction!
Page 45, « Osez vos ambitions »
Lecture d’été suggérée! « Osez vos ambitions ». Le carnet de voyage avec vous même par excellence.
Pas compliqué, pertinent.
Pour le commander, c’est ici : https://www.luciemarois.com/product-page/osez-vos-ambitions
Comments